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a propos ( 6 septembre, 2010 ) le prophète (psl) a dit : » la meilleure chose que pourriez emporter avec vous… » le prophète (psl) a dit : « la meilleure chose que pourriez emporter avec vous, lorsque vous retournerez à dieu, est ce qui a émané de lui (le coran). » (abou daoud) publié dans non classé par droitmusulman poster un commentaire -- ( 6 septembre, 2010 ) xxiii/118. « seigneur, pardonnes et fais miséricorde… » xxiii/118.et dis : « seigneur, pardonne et fais miséricorde. c’est toi le meilleur des miséricordieux ». ve de ki: « rabbim, bagisla ve merhamet et, sen merhamet edenlerin en hayirlisisin. » so say: « o my lord! grant thou forgiveness and mercy for thou art the best of those who show mercy! » publié dans non classé par droitmusulman poster un commentaire -- ( 6 septembre, 2010 ) les musulmanes poursuivent leur djihad contre la violence le 8 mars, la journée internationale de la femme permettra de mettre en lumière le travail des femmes contre l’inégalité. la violence et l’inégalité sont le lot commun des femmes dans le monde entier, y compris celles qui vivent dans les sociétés musulmanes. comme leurs sœurs non-musulmanes, elles s’activent tous les jours pour faire progresser leur condition sociale. à l’occasion de mes nombreux voyages en terre musulmane, au pakistan, par exemple, je peux constater personnellement le travail remarquable que font les femmes dans le domaine des droits de l’homme et pour la croissance économique. elles sont chef d’entreprise, elles dirigent des refuges et des affaires, démentant ainsi l’image de la musulmane marginalisée, illettrée et enclavée que véhiculent volontiers les médias occidentaux. bushra aslam, par exemple, a fondé un orphelinat pour jeunes filles à islamabad après le tremblement de terre de 2005. elle assure les services d’éducateurs, de mentors, de conseillers et des activités interconfessionnelles pour les 45 pensionnaires. une autre femme remarquable est rukhsana asghar, la présidente de fulcrum (le levier), un cabinet de conseil en ressources humaines qui offre des bourses à des jeunes filles pauvres pour les préparer à un métier. l’opinion publique des pays occidentaux connaît mal les activités positives qui se déploient dans tout le monde musulman. au maroc, en egypte et en turquie, par exemple, des femmes reçoivent une formation de guides spirituelles, ou murshidat, pour assurer l’encadrement spirituel des femmes et des enfants. des mouvements comme l’initiative féminine islamique pour la spiritualité et l’égalité (women’s islamic initiative in spirituality and equality – wise), réseau social et mouvement de justice sociale citoyen, visent à créer des débouchés pour les femmes dans le monde musulman. un des programmes de wise, djihad (combat) contre la violence, vise à éliminer la violence contre les femmes et à défendre la cause des femmes dans le monde musulman et au-delà. wise est fondé sur le principe que « la violence est un phénomène humain qui existe dans toutes les cultures et toutes les communautés confessionnelles. elle perpétue une réalité constante dans la vie de millions de musulmans, empêchant des sociétés entières de s’épanouir dans le domaine religieux, culturel, politique et économique. partout dans le monde, la violence annihile le potentiel des femmes à s’épanouir au sein de leurs familles, de leur communauté, de leur pays. » le 6 février, wise a annoncé la journée internationale de lutte contre l’excision, coutume largement répandue en afrique. comme ce fléau frappe de nombreuses filles de toutes confessions, les clergés chrétien et musulman se sont unis pour le condamner. pour prolonger leur message, et dans le cadre de sa djihad contre la violence, wise collabore avec l’egyptian association for society development (easd), organisation non-gouvernementale qui a son siège à gizeh, pour proposer une éducation contre cette pratique dans un cadre religieux, ainsi que des incitatifs financiers et des activités rémunératrices de substitution pour les personnes qui pratiquent actuellement l’excision. a titre d’exemple, en 2008, les membres de l’association se sont mis en rapport avec amin hussein, un barbier qui a régulièrement pratiqué des excisions illégales (l’excision est interdite en egypte depuis 1996). après avoir suivi une formation démontrant que l’excision est non-islamique et nocive pour les femmes, m. hussein a accepté de mettre fin à son activité, en contrepartie de quoi il reçoit une compensation financière et un nouvel équipement professionnel dans le cadre du programme. voici plus d’un an maintenant que m. hussein n’exerce plus ses activités illégales. sa vitrine exhibe fièrement une proclamation de l’université d’al-azhar déclarant l’excision non-islamique et interdite. wise œuvre aussi à la prévention et à l’élimination de la violence domestique, phénomène que les occidentaux croient, à tort, plus répandu, voire accepté, dans les communautés musulmanes, en raison des clichés véhiculés par hollywood et la presse occidentale. certains musulmans, quant à eux, croient aussi que l’islam autorise la violence domestique. cette attitude est le résultat de normes culturelles, de pratiques tribales et de l’ignorance des interprétations des textes qui reconnaissent la dignité des femmes. wise s’efforce de mieux faire connaître le problème de la violence domestique et de proposer un soutien aux victimes par le biais de ses membres et de leurs organisations. ainsi, ambreen ajaib, une psychologue membre de wise qui travaille pour bedari, organisation pakistanaise de défense des droits des femmes au pakistan, propose un soutien psychologique aux survivantes des violences masculines. tels sont les engagements et les transformations réalisés par les musulmanes, et qu’elles continuent de réaliser, pour faire reculer les inégalités qui sont responsables des pratiques d’excision et de violence domestique. malgré tous les efforts déployés par wise et d’autres organisations pour diffuser l’information sur les mauvais traitements dont les femmes sont victimes et prendre des mesures concrètes pour y mettre un terme, il faudra redoubler ces efforts : il est encore long, le chemin qui sépare les musulmanes de l’égalité. publié dans non classé par droitmusulman poster un commentaire -- ( 6 septembre, 2010 ) nous sommes français et musulmans ! lorsque la photographe france keyser est venue me présenter son projet de reportage photos sur les musulmans de france, ma première réaction fut celle d’un spécialiste ayant le sentiment que le sujet était largement épuisé et qu’il n’y avait plus rien à montrer d’original. en effet, depuis la fin des années 1980, le thème de l’islam hexagonal est devenu l’un des marronniers fétiches de la presse française où les représentations de l’autre musulman se réduisent le plus souvent à du « prêt-à-clicher islamique », à la limite de la caricature : images de femmes voilées fanatisées, d’hommes barbus au regard menaçant, de croyants en prière pris de dos, de foules vociférantes au cri d’ allah akbar ! (dieu est grand), d’apprentis jihadistes en partance pour l’irak ou l’afghanistan, etc. a côté de ces images de peur se déploie parfois une touche exotique héritée de la tradition orientaliste : hommes paisibles fumant leur narguilé sur la terrasse ombragée d’un café maure, femmes musulmanes se délectant dans les vapeurs d’un hammam, voyageur occidental se délassant sur le divan d’un salon de thé oriental… il faut reconnaître qu’entre ces deux images fortement contrastées (le sensationnalisme angoissant et l’exotisme apaisant) qui constituent la trame imaginaire de notre rapport à cet autre musulman, il n’existe que peu de place pour la représentation de l’islam vécu anonymement par des milliers de citoyens ordinaires qui entendent concilier leur francité et leur islamité de manière harmonieuse. c’est précisément le défi photographique qu’a voulu relever france keyser : sortir du prêt-à-clicher islamique pour saisir sur le vif ces français comme les au